En premier lieu, il faut qu'on reconnaisse les enjeux moraux que pose la surveillance. Les moyens employés par le gouvernement pour surveiller les citoyens enfreignent souvent le droit des gens à la confidentialité. Par exemple, si on envoyait des courriels, on ne pourrait jamais se rassurer que certains fonctionnaires ne puissent pas les voir, et c'est pour cela que la surveillance s'interprète fréquemment comme une attente à la vie privée. Étant donné que l'information partagée entre les gens est parfois d'une nature personnelle et donc confidentielle, il s'agit de se demander s'il ne serait pas un abus du pouvoir que l'état y ait de l'accès. Cependant, quoi soit le coût à la vie privée, le devoir d'un régime rend la vigilance plutôt nécessaire. Surtout, la responsabilité gouvernementale la plus importante c'est la sécurité du peuple, ce qui dépend souvent de la capabilité de le surveiller. Prenons le cas du complot du soi-disant "État Islamique" en avril 2016; si le gouvernement britannique n'avait pas accédé aux SMS des terroristes, ils auraient tué des dizaines d'innocents avec des armes à feu. Ainsi pouvons-nous dire que tandis que la surveillance touche des renseignements personnels, cela permet aux autorités d'être au courant et donc de mieux protéger les gens. Globalement, la vigilance ne doit pas s'arrêter; la sécurité des citoyens serait gravement affaiblie sans cela, ce qui l'emporte sur la confidentialité.