Thérèse Raquin (1867)
Le philosophe allemand Nietzche a déclaré que Dieu était mort. Cette idée a poussé Zola à écrire un roman où les personnages ne son affectés que par leur 'sang' et leur 'milieu'. En fait, Zola a dit dans le préface de la deuxième édition (1868) 'l'âme est parfaitement absente' - les humains ne sont rien de plus qu'un animal - 'une bête humaine'.
Tout au long du roman Zola fait références à des caractéristiques animales, ce qui se manifeste par l'action des personnages étant de nature animale. En voyant le 'cou de taureau' de Laurent, Thérèse a commencé d'éprouver 'de petits frissons' - elle ne pouvait pas se contrôler. De plus, Thérèse venait à Laurent 'comme attirée par une force', ce qui souligne l'idée que Zola a dépeint ses personnages comme des animaux, incapables de surmonter leur instinct primordial.