La musique a de tous temps fait partie intégrante des cultures, ralliant les sociétés par-delà les castes, les clivages politiques ou les conflits religieux. Je défendrai l'influence bénéfique de la musique sur les sociétés.
Comme tous les arts, la musique fait appel aux sens. Il n'y a donc pas - ou peu - de facteurs exogènes tels que les litiges entre individus qui puissent altérer son effet adoucissant, relaxant et spirituel sur les gens. En effet, faisant appel à ce que les hommes partagent sans aucune barrière, il n'est qu'impossible pour la musique de discriminer de quelque manière que cela soit une partie de la population. Des études ont par ailleurs montré que les mêmes accords ou harmonies entraînent les mêmes signaux nerveux dans un groupe d'individus, montrant bien que la musique apporte concorde et partage de façon universelle dans une société.
Par ailleurs, et au-delà de ses aspects scientifiques, il suffit d'observer les gens pour apprécier ses bien-faits. Partout, gens de tous milieux sociaux se mélangent à des concerts ou dans des boîtes de nuit pour partager leur amour pour la musique. Nul besoin d'appartenir à une certaine classe sociale pour jouer d'un instrument ou pour se délecter de l'influence de la musique sur le bonheur. La musique est donc un catalyseur universel de partage et de bonheur chez les êtres. Les attentats du 13 novembre l'illustrent à la perfection; suite aux attaques, les clubs ont enregistré des records de fréquentation; les gens combattent la peur par le divertissement, la musique étant le plus accessible d'entre eux.
En conclusion, d'un point de vue à la fois scientifique et social, la musique semble être le meilleur moyen de souder les peuples. De tous temps la musique a accompagné les célébrations, sans barrages sociaux, de telle manière à rassembler les gens autour de leurs sens sans que d'autres facteurs influencent leur joie.