La culture pénitentiaire méprise les droits de l’homme, même si l’opinion publique est en faveur de taux d’incarcération élevés et de longues peines d’emprisonnement pour les auteurs de crimes violents et sexuels. Tout simplement, la prison a des problèmes : tensions et violences entre détenus et contre les personnels pénitentiaires ; difficultés d’accès à la formation et aux activités sportives ou culturelles ; moindre disponibilité des conseillers d’insertion pour préparer la sortie et prévenir la récidive. La manière dont on traite les criminels est en train de transformer : les alternatives à la prison se multiplient en France, et certains s’en félicitent, d’autres y voient au contraire un message d’impunité envoyé aux délinquants. Il faut souhaiter le succès des alternatives.